Presque incontournables dans la panoplie de tout bon cavalier : les bandes… Qu’elles soient de travail, de polo, de repos, ou… de refroidissement, les bandes selon les cas, sont à usage ponctuel ou régulier. Couleurs, matières, élasticité, systèmes d’attaches, les détails sont légion sur ces accessoires. Comment et pourquoi utilise-t-on un modèle de bande plus qu’un autre ? À suivre, une petite revue d’Equirodi pour lever les zones d’ombres qui pourraient persister dans la tête de certaines ou certains !
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Les bandes de repos
Leur utilité porte parfois à controverse. Retenons toutefois que la vocation des bandes de repos, est, comme leur nom l’indique, de soutenir les membres au repos. Associées à des flanelles ou à des cotons américains, elles sont tissées, peu ou pas élastiques, plus longues que les autres bandes, et ne doivent en aucun cas être posées sur un cheval au travail. Il est cependant possible de les mettre durant un transport. Elles permettent de soutenir le boulet, et de favoriser le gainage des tendons post effort. La plupart des personnes qui en équipent leurs chevaux, cherchent à limiter le phénomène d’engorgement. En règle générale, le cheval les garde la nuit, et parfois en journée de lendemain de concours.
Les bandes de travail
Ces bandes sont assez délicates. Dans le sens où la matière qui les compose est très élastique. Trop serrées, elles risquent de comprimer le membre, et d’occasionner des lésions. Trop lâches, leur utilité devient caduque. Parfaitement posées, elles offrent un soutien tendineux très avantageux aux individus sujets à des ennuis localisés. Il arrive que les bandes de travail soient associées à des protège tendons, lors d’épreuves de cso. L’usage de ce type de bandes est exclusivement réservé aux chevaux qui en ont réellement besoin, et doivent être posées par des personnes parfaitement éclairées sur la chose.
Les bandes de polo
Très peu élastiques puisque composées de matière polaire, les bandes de polo offrent une protection plutôt rudimentaire. Elles soutiennent modérément le tendon, et on les associe parfois à des coques. Principalement utilisées pour protéger l’avant du canon, ces bandes constituent un niveau de soutien intermédiaire. On les envisage “entre” des bandes de travail et des guêtres fermées, d’un point de vue protection. On rencontre bien souvent ces bandes sur les terrains de polo (évidemment), ainsi qu’en horse ball. Au même titre que les bandes de repos, elles peuvent être posées avec des flanelles ou des cotons, au moment d’un transport. Certains chevaux supportent difficilement les grandes guêtres postérieures pour le transport, et la solution bandes/flanelles constitue parfois une option idéale !
Les bandes de refroidissement
Parfois plus similaires à des guêtres, les bandes de refroidissement (après stockage au réfrigérateur) permettent une action instantanée. Posées afin de soulager les tendons éprouvés, et d’optimiser le confort du cheval après un effort physique important. Certains modèles ressemblent énormément à des bandes de repos. On les stocke également au frais, et on les joint à des sous bandes elles aussi préalablement refroidies.
Les bandes, à la différence des guêtres, sont vraiment à envisager au cas par cas. Des chevaux peuvent ne jamais en avoir durant leur vie, tandis que d’autres devront en porter quotidiennement. Pour s’inscrire dans une démarche efficiente, il peut être judicieux de consulter l’avis d’un vétérinaire ou d’un ostéopathe avant de se lancer dans la pose de bandes. Les tendons des chevaux sont délicats : la limite entre le bien et le trop bien peut s’avérer très ténue.