Posséder un cheval est une chose. L'entretenir physiquement, avec tous les frais que cela implique -sur du très long terme-, en est une autre. Entre les frais vétérinaires récurrents, la pension -le cas échéant-, et les imprévus, il faut anticiper son budget. Car le cheval, malgré son allure et sa présence imposantes, n'en reste pas moins un animal fragile, qui nécessite des soins attentifs et réguliers. Le mot d'ordre qui s'impose avant d'acquérir un cheval est par conséquent la planification budgétaire, directement liée à son bien-être quotidien. Avant de vous engager, voici quelques conseils.
Les vaccins obligatoires et recommandés
Le vaccin contre le tétanos, la grippe et la rhino-pneumonie sont importants. Cependant, seul celui de la grippe est obligatoire, pour une raison simple : en cas de rassemblement d'animaux à l'occasion de compétitions ou de sorties en groupe, il n'y aura pas de contagion de la maladie. Recommandés, les vaccins cumulés demandent des rappels qui coûteront entre 40 et 80 euros chacun, frais de déplacement du vétérinaire compris. Aussi, avant de vous engager au niveau budgétaire, sachez anticiper et consultez un vétérinaire pour estimer les frais médicaux moyens votre futur cheval.
Vermifuge, problèmes de dents et imprévus
Le vermifuge est indispensable à raison de quatre fois par an, soit à chaque saison. Il vous en coûtera entre 10 et 30 euros à chaque fois. Donc, si l'on cumule vaccination et vermifuge, il faudra prévoir entre 80 et 200 euros par an pour que votre cheval reste ‘dans les clous'. Évidemment, ce chiffre reste un minimum de base. Ajoutez à cela la visite du dentiste -tous les six mois à douze mois en fonction de la dentition du cheval, et le maréchal-ferrant toutes les six semaines. Prévoyez également les imprévus en cas de pathologies spécifiques, de blessures plus ou moins graves, telles les tendinites... Encore une fois, il ne faut pas s'engager à la légère et il faut anticiper un budget d'environ 5 000 euros avant d'acheter ou de louer votre cheval, car, qu'il soit chez vous ou en pension, les frais de santé et soins resteront inchangés. Restez réaliste, pensez au bien-être de votre animal.
Cas d'urgence
Votre cheval peut se blesser, faire des coliques ou se mettre à boiter... Le prix de l'intervention du vétérinaire sera d'autant plus élevé si cela se produit pendant un week-end. Même les ‘petits soins' coûtent cher : un pansement à renouveler, une plaie à surveiller régulièrement... Mais il peut s'agir de cas plus graves, comme une fracture. Elle ne sera pas forcément insoignable, contrairement aux lieux communs sur le sujet. Parfois, une simple immobilisation, même transitoire, peut suffire. Il suffira de bander ou de plâtrer la zone fracturée. Hélas, si ces méthodes ne suffisent pas, il faudra envisager d'euthanasier votre cheval car de part sa masse, sa corpulence et son attitude, il sera très difficile, voire impossible, de le soigner. Les frais s'élèveront au minimum à 120 euros et les coûts d'équarrissage à 350 euros.
Assurance
La solution la plus sécurisante est de souscrire une assurance pour limiter les dépenses en cas de problèmes. À titre d'exemple, l'intervention d'un vétérinaire en cas de colique peut entraîner une hospitalisation de l'animal qui coûtera entre 1 200 et 2 500 euros et ce, sans compter les frais de transport. Si une opération est nécessaire, elle pourra s'élever jusqu'à 5 000 euros. Une assurance permettra par conséquent de soulager les dépenses. Mieux vaut prévenir que guérir... Le budget assurance est de 30 euros/mois en moyenne.
Alimentation et box
Le coût du fourrage et des aliments granulés et floconnés est également un budget à prendre en compte. Certains chevaux, selon leur activité, auront besoin d'un régime particulier et d'une alimentation comportant des compléments alimentaires. Si vous ne disposez pas de l'espace ou des installations nécessaires, vous devrez payer également la pension en box et/ou en pré. Celle-ci peut varier du simple au double selon la région où vous vous trouvez. Incorporez ces éléments essentiels dans votre budget.
Les frais liés à la compétition
Pour rappel, le cavalier de compétition doit être titulaire de la licence délivrée par la FFE. Ensuite, il doit prendre en considération les frais liés aux compétitions incluant les engagements, l'encadrement, la location d'un box, le transport -à partir de la localisation du site, plus ou moins éloigné-, le fourrage, les soins nécessaires avant la compétition. Ces coûts dépendent de la discipline et du niveau de concours. Selon le nombre d'épreuves par an, plus ces dernières seront élevées, plus les frais qui y sont liés seront en rapport. Et toute l'année, demeurent les frais inamovibles tels les soins vétérinaires, le maréchal-ferrant, les vaccins, le transport, l'alimentation spécifique, les imprévus.
RODI vous conseille
- La colique est la bête noire des propriétaires, il faut être particulièrement vigilant à cette maladie et anticiper les frais vétérinaires qu'elle occasionnera
- Prévoir 5 000 euros minimum de budget par an avant d'acquérir un cheval pour tout ce qui concerne les frais vétérinaires prévus et imprévus, la pension, et une alimentation particulière selon l'activité de votre cheval
- Un cheval est un animal fragile, qui demande toutes les attentions vétérinaires. Ne vous laissez pas leurrer par son imposante présence et ne sous-estimer pas le budget
Vous avez oublier de parker quand on achete un reformer des courses coute 750 euro.
Faut compte entre 1000 et1500 de frais marechalerie ,oste,redebourage pour le loisir ,dentists